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6 décembre 2009

Gunthard Absolute Final Experience

Pré en Bulles

Tiens, c'est vrai, y en a pas eu, des bulles,... z'ont vraiment du goût, ces p'tits gars...

Je l'avais dit, je vais l'écrire, moi les Gunthards, les rencontrer, ca tenait du phantasme, alors même avec 10 Grand Tasting dans les pattes... j'y retourne... demain!

Pourquoi ?

Alors, avant tout le côté Bisounours, la note poétique, les violons quoi :

LPV, ca vous tue à petit feu parce que, un jour ou l'autre, on tombe sur des mecs comme le "Grand de Paname", "L'ordonnateur des Sévices" (au fait, "Sévice Vinum, Para Gunthard"), le type où on a pas assez d'un cœur pour partager une amitié. Chapeau l'ami, pour le CR, pour les Sévices, pour ce que tu es, surtout.
Et j'oublie pas ta gente dame, tout en douceur comme disent les Taloche ! Bises Brunette!!!


Brunette et Oliv (tout simplement !)

Bon, rangez les violons... quoi que...

Dans Banga, il y a de l'eau, oui mais pas trop. Dans Gunthard, y a de la joie, y a de la joie... Bon d'accord, le Boss, l'était pas là (faut l'appeler Dynamite Bruno, maintenant), mais quand même, si les zozos débarquent un jour au pays des Belges, on va pas se faire ch... J'les connaissais pô, j'les aimais d'jà mais lô, purée, c'est bon ! On va en faire une marque déposée comme antidépressif, moi, je dis. (Are you, yes you are, but where is big moustache?). Y a le président, y a sa présidente (une des rares p'tis bouchons abonnés à mon Blog, la Marie... Bises Marie), y aussi le Gilles, autre ET rencontré d'jà dans des contrées plus austères, y a tous les jeunots qui m'en ont bouché un coin...
Hé les mecs, Belgique-Gunthard, c'est pas gagné pour la frite. Et puis y a aussi les camarades de classe, les zimportés du jour, les baroudeurs de tous chenins, Msieu Totoulaga et mon binôme d'arpentage d'allée de GT, le définitivement et sûrement ami Chinbourg.

Merci les filles... pour tout


Le virage "Nord"

Ready Steady Go ho !

Faut quand même que j'dise... Les Gunthards, sont forts les mecs mais z'ont un soucis d'endurance, non? Pas du palais, ca, j'oserai pô, mais c'est le physique.. A part le ptit basket-addict (qui m'a tué toute la soirée par ses talents), les zautres, z'ont pas besoin d'un ptit préparateur physique, hein ? C'est quoi, ça? A part mon fan club féminin du blog, z'étaient où les aminches on sunday morrrning ? Et puis, c'est quoi cette manie de fréquenter les escaliers. Vais vous envoyer un préparateur physique pour l'an prochain, moi, paraît que celui de Laure est libre....

Z'allez voir, l'an prochain, on a fini de se la culer douce à Monmembre (fallait que je la fasse, celle-là, fallait)...

Restez poli... restez poli


Le virage "Sud"

Acte 1, scène blanc

Domaine André Boxler - Riesling Grand Cru Sommerberg - 2007

La robe est jaune vert très claire. Après une pointe de volatilité liée probablement aux transports, le nez s'ouvre doucement sur des aromes citriques et minéraux ('scuse Nico). C'est plus complexe et moins puissant que sur d'autres granits. En bouche l'acidité est tranchante mais baignée d'une noblesse inouïe qui fait que Monsieur Guillotin doit se dire qu'il a manqué quelque chose. Elle est présente sur tous les fronts et emporte la finale de façon kilométrique en n'arrêtant pas de mettre les agrumes au pouvoir. Le prototype de riesling pour lequel je ferais le tour du monde mais pour lequel je peux comprendre que ceux qui aiment les Chardonnays murs de Meursault risquent d'être perturbés. Un OVNI au pays du granit donc, pour lequel je me fais Raélien demain. Euh... Sublime


Tu veux le voir mon Riesling Président ?

Domaine Marc Kreydenweiss - Riesling Grand Cru Kastelberg - 1995

La robe est évoluée, dorée brillant intense. Le nez lui aussi est très évolués sur des notes d'agrumes amers, d'écorce de fruits avec du caramel doux, du fumé et un côté iodé avéré... et puis il y a de la pierre de forçats là-dedans. Certains appellent les notes principales de l'oxydation, je ne pense vraiment pas; ces aromes correspondent à l'évolution du riesling sec. Maintenant, on aime ou on aime pas, personnellement, je suis fan !
La bouche, encore bien marquée par la fraicheur de l'acidité livre des aromes d'agrumes citriques dans un style très germanique avec toute l'austérité des schistes du terroir. Bien que la finale énorme de longueur, me paraît un peu marquée par le soufre, ce qui renforce le côté teutonique, on sent que ce vin est loin d'avoir fini de causer... Euh.... Mon coup de cœur de la soirée.

Domaine Ferraton – Hermitage – Les Miaux - 1998

La robe est jaune-vert clair avec des notes de gras. Le nez confirme qu'on est sur quelque chose de plus gras avec une attaque très lactique, à la limite de la pâtisserie du matin, les notes beurrées en soutien. A l'aération de beaux fruits blancs en grappe apparaissent joyeusement. L'attaque de bouche est droite, tenue par l'acidité et le milieu de bouche est un cocktail de caillou (silex) et d'épices. S'il y avait eu un peu plus de fruit, c'eût été parfait, mais à la place, surtout sur la finale, c'est Tonton Ethanol qui prend le pouvoir. Bien +

Tout cela est toutefois bien suffisamment intéressant que pour me ruer le lendemain au stand Ferraton pour une belle rencontre assez "dandy" que je ne regretterai pour rien au monde.

Baron de L de Ladoucette - Pouilly Fumé - 1978


Avant   -    Après   Galinsky

La robe est claire entre jaune et vert selon l'état du daltonisme de chacun et de l'état tout court...le nez est chardonnay-minéral genre très chablis avec de la pierre d'abord, puis (et c'est là qu'on hésite, que le doute angoisse) on part sur des fruits exotiques. Ca y est, encore un... Comme David Vincent, au détour d'une table arrosée, après une journée physique et pétillante, on les a vus.... Y en a qui disent "Rael, Rael, montre-toi" alors que les plus fins des naseaux avancent subrepticement "Sauvignon, tudieu, faut laisser les p'tis hommes verts tranquilles..." Bon, le grand ordonnateur des Sévices, il y sent des algues... Il est fort, très fort l'ordonnateur (Allez hop, dans le vaisseau, tout de suite).
C'est pas la bouche qui nous fait revenir sur terre, avec une fraicheur qu'on dirait "c'est quand qu't'es sorti de l'incubateur?" et des aromes exotico-aspergo-herbeux (C'est celaàààà, mwouiii) et une bien belle longueur... Quand j'étais petit, dans les marges de mes cahiers, j'me disais, j'les caresserais bien les miches de La Doucette, vlà que j'ai bu quasi une contemporaine... Purée, quel honneur. Très bien (et une grosse baise au géniteur)

De Montille - Pernand Vergelesses PC - Sous Frétille - 2006

Bien belle robe, Mon Seigneur, avec la pureté des lieux, pas évoluée pour un sou. Le nez, il est un peu discret, y aurait pas aussi un peu de bois? Y a du fruit (comme dans Banga!), des agrumes en chair fraiche, en fait (ça, ça veut dire sans l'écorce, NDLR). L'attaque de bouche est fraiche, tendue, limite perlante et puis on part sur des épices, un peu monolithiques, et c'est là, que j'ai un peu de mal. C'est peut-être fermé, mon Bon Monsieur... mais faudra qu'on se revoie. Bien -

Domaine Leflaive - Puligny Montrachet - Clavoillon -1996

La robe est plus évoluée, plus marquée par le doré que la bestiole d'avant. Belle complexité au nez, avec, comme le dit l'ordonnateur, des notes florales et grillées et de la ... minéralité ('scuse Nico), enfin, on dira, notes grillées et silex beurré.
En bouche c'est tout en finesse, avec un beau côté sur le fruit blanc beurré avec la pointe de la pierre à feu qui revient. La longueur souligne la race... Très bien !

Acte 2, scène rouge

Château de Coulaine – Chinon - La Diablesse - 2005 (Magnum) (ou la vengeance du TcheninBoy)

La robe est dense, pourpre avec des reflets clairs sur les bords (une fois). Le nez est puissant, pas pour les fillettes, c'est registre grôôôsse maturité, la bébête. j'ai du cassis compoté plein le nez, mais les pros de la table, ils avancent tout de suite "Cabernet Franc, enfin... mais c'est bien sûr". C'est bien sûr, c'est bien sûr, moi, j'dis qu'ils sont costauds. Ouaip, mon Oliv, jeU sais... on est pas d'accord, hein ? La bouche exprime tout autant cette maturité avec de la fraicheur qui ne rend pas l'affaire pâteuse. Et puis, il y a le fruit, et pas à côté... c'est gourmand, un max. J'adore. Et la finale, souple comme on en fait plus. Excellent

Domaine Philippe Allié – Coteau de Noiré – 1996

La robe a un certain âge, avec des bordures très claires. Le nez, aussi, et pas que sur le noble. Il y a de l'alcool, je pars sur le Sud, mais, alors, où est le fruit. Et aussi, il y a un petit bois mouillé et des épices. En bouche c'est pire... y a que du vieux bois, et c'est dure et aigre. Trop d'élevage tue le vin.... la preuve... (Goûtez les Vieilles Vignes : elles viennent d'un terroir pas noble et elles gardent du fruit, elles !). Encore un drame de la Parkérisation. Dommage

Château Haut Bailly - Pessac Léognan -1961

La robe est très évoluée, genre brunello de trente ans. Au nez aussi, on est dans le tertiaire, mais qu'est-ce que cela appelle au respect. On se sent dans la cathédrale, on foule la tombe des poètes, C'est le Westminster Abbey du jour. Et ici pas de bois.... Non Môssieur. Si la tension n'est plus de la partie, la bouche est d'une fine rondeur et d'un soyeux sans égal avec des tanins fondus mais encore structurés. On dit Bordeaux sur ma droite, on dit Pessac sur ma gauche, on surenchérit Haut-Bailly en face. Entretemps, le vin est toujours présent en bouche. Respect Monsieur Sanders. Phénoménal

Château Bouscassé - Madiran - Vieilles Vignes - 1990

La robe est sombre comme un village de siciliennes (Oliv, il dit "avec du dépôt", ca j'ose pas!). Il y a aussi de l'évolution notable. Le nez est puissant presque bestial fait de fruits noirs et d'bêtes (j'suis agricul (NDLR)). Ca fait penser à Bordeaux, mais d'où vient cette pointe d'écorce d'orange, alors? En bouche, on a, d'une part une acidité encore franche, presque solaire, et, d'autre part, un milieu de fruit qui a de l'âge et enfin une densité de tanins qui fait penser, elle, à un vin encore jeune, même si ces tanins sont intégrés. Grosse structure aussi en finale avec une pointe d'assèchement. Je pense à un 2004, rive gauche, c'est un tannat 1990, modèle avec lequel Brumont pulvérisait les Grands Crus Classés, il y a vingt ans, en concours à Bruxelles, bien avant Reignac ! Plus qu'intéressant

Dominique Laurent - Beaune PC - Bressandes 1992

La robe est très évoluée, beaucoup plus claire, aussi, que pour les prédécesseurs. Le nez est aussi évolué avec de l'animalité, un côté herbes séchées ainsi que de beaux épices. C'est assez discret mais complexe en diable. La bouche est souple avec une acidité plus en retrait, mais on retrouve du fruit rouge, c'est pas plus mal.
Les tanins sont totalement fondus, un peu trop, parce que la finale, assez courte, manque un peu de structure. Bien+

Domaine Ampeau - Volnay Santenots - 1982

Même type de robe que pour le vin précédent, un chouilla encore plus avancé dans le temps. J'ai aussi un doute sur le côté trouble du breuvage. Le nez n'est pas net et me perturbe beaucoup, mais le fruit semble persister, tapi dans un coin. Si la bouche est équilibrée, avec une fraicheur bien préservée, on retrouve les imprécisions du nez et malheureusement, la finale n'est pas au rendez-vous. Moyen

Domaine Bizot - Echezeaux - 1998

La robe est foncée, encore pleine de fougue. Le nez est puissant, avec des notes animales et du fruit rouge. On pense assez vite à la "Nuit". En bouche, l'acidité fine tient bien le fruit et de belles notes de sureau et les tanins donnent encore pas mal de relief. La bouche offre une belle longueur tout en finesse et en retenue. J'aime énormément. Splendide

Domaine Forey Père & Fils - Echezeaux 1991

Volatile, bouche décharnée, finale ridicule, beaucoup trop vieux. Dommage

Elisabetta Foradori - Teroldego Rotaliano - 2004

Retour aux affaires avec une robe plus dense d'un rouge pourpre encore bien jeune. Le nez est vivace, pur, avec une grosse complexité avec du fruit, des épices et une petite pointe de chaleur qui nous ramène au Sud. Dès les premières effluves, je pense à l'Italie, cette Italie que je vénère comme l'Alsace. En bouche, fraicheur et fruit sont à nouveau très présent le tout sur une structure entre charpente et suavité, d'une grande buvabilité. Il y a une race indéniable !!!! La finale aurait pu être un poil plus longue pour atteindre l'extase. Mais quand je découvre l'étiquette, je frise la jouissance ineffable. C'est la Dona Foradori, la Grande Elisabetta, la vigneronne que j'admire le plus en Italie. Imaginez ce vin sur des vieilles vignes, avec encore plus de complexité, c'est Granato, l'empereur du Trentino. Excellent à Sublime.

Le Cupole 2006 - Tenuta di Trinoro (Andrea Franchetti)

On est sur un rouge extrêmement sombre d'une grosse densité mais avec des bords plus clairs Au nez, la chose est tout aussi dense, complexe à mourir et à nourrir, tant le fruit est présent. Boisé, épices et un un petit côté solaire s'ajoutent au cortège, splendide. La bouche est plus serrée sur l'acidité et les tanins encore très construits, mais au fur et à mesure, a noblesse s'installe pour allez au croquant/gourmand et ne jamais disparaître tellement la finale est d'une longueur incommensurable. Je sais, c'est un de mes vins, mais, j'men fiche, je dis "Exceptionnel". A noter que la bestiole, en 2004, avait emporté la lutte face à une meute de nobles toscans, dans le cadre de LPV Belgique. Donc, Erika, si tu me lis, tu peux ëtre fière, Il Signore Franchetti, anche!

Bodegas & Vinedos Alion - Ribera del Duero - 2003

A nouveau une robe de mariée, la version Truffaut, pendant que mes gargantuesques voisins se resservent et se resservent de truffade au canard et et au cochon. Tant qu'on est dans le  goret, allons voir de quoi ce vin truffe. Et, il blaire bien, l'oiseau (non Eric, y a pas de volatile) mais du fruit et du sang, comme à Golgotha, quand le porteur de croix se prenait quelques tomates... (mais qu'est-ce que je dis, moi ?). Il y a aussi un peu de bois de cèdre (version Liban, pour rester dans le croissant).
La bouche est ronde, moins fraiche que pour les deux vins précédents, avec plus de gras, sans que l'on ait l'impression de lourdeur alcooleuse. c'est peut-être du aux travail des tanins que je trouve élégants (mais moi, je commence mon plat maintenant alors que le "Président" lèche les derniers contreforts de la truffade). La finale est puissante, elle aussi, un peu sur l'alcool, mais d'une belle longueur. Bien+

Domaine Jamet - Côte Rôtie - Côte Brune - 2006

Puisqu'il ne reste qu'un rouge à servir et que je sais qu'un vin apporté ne s'est pas encore montré doit encore pointer du nez, il n'y a pas trop de surprises.

Oliv m'a dit : "Mais t'es un grand malade, toi... en plus, un 2006, ca va pas être fermé ?
Je lui répond : "Je suis un grand malade"
Le Jamet s'impatiente : "See me, feel me, touch me, drink me..."

Noir, c'est noir, c'est la robe impénétrable. Le nez est directement et massivement construit sur cette austérité puissante de fruits noirs toastés qui me fait vénérer la syrah du Septentrion. Non Môssieu, ce n'est pas fermé, et si ce machin-là, c'est fermé, alors dans 10 ans, ce sera portes ouvertes. La bouche est au diapason avec une puissance massive où aucun excès cependant ne transparaît, le tout avec une grande unité. Que dire de la longueur de bouche. J'ai du bonheur plein la tête, parce que ce machin, Dieu que c'est cher, mais Dieu que c'est bon. 21/20

Acte 3, scène Sucre ou le retour de la vengeance de la famille Sac à Rose

Joh. Jos. Prüm - Wehlener Sonnenuhr - Riesling Auslese 1995

J'aime vraiment bien le type à gauche, il a amené le Foradori et, zou, vlà un autre truc sublime. Ce vin est grand ! Le genre de chose qui me dit que si je me met un jour à donf à l'Allemagne, mon banquier ne me parlera plus.. La robe est or or or gratté des chevaux de la Porte de Brandebourg. Le nez défonce tout en beauté. Passer de Jamet à ceci, après 19 vins et un Grand Tasting, faut des ressources... L'archétype de l'agrume, l'archétype de la minéralité ('scuse Nico), l'archétype de la droiture.
La bouche est aussi énorme avec une tension inouïe mais aussi un côté ample sur le fruit sans un atome de trace d'éthanol. Grand, Cathédralesque.

Comme pour le Jamet, ca n'a pas de fin, Maman j'ai peur.... Ce qui va suivre, va-t-il tenir la route. Je supplie les retardataires et les distraits de goûter le vin suivant d'abord...

Altenberg de Bergheim Grand Cru 2004 JM Deiss

La robe est jaune dorée, sans intensité majeure, avec un peu de gras. Le nez est fermé au premier abord, puis s'ouvre sur des notes de sucres candi, de fleurs blanches avec pas mal de complexité. la bouche est ronde, et bien que tendue, l'équilibre actuel est un peu trop déplacé vers l'alcool. Vu la longueur énorme, je pense qu'il faut attendre. Heaven can wait ! Très Bien

Gewürztraminer Clos Windsbuhl VT 2005 Zind-Humbrecht

Arrivée d'une grosse bête de concours et qui a l'habitude de les gagner... et pourtant... La robe est encore très claire pour ce type de vin et on perçoit une certaine onctuosité. Le nez est d'abord fermé puis s'ouvre sur notes qui déroutent l'assemblée : fleurs, épices, caramel, minéralité ('scuse Nico), il y en a un peu pour tous les goûts mais pas un ne dit rose, lychee, ni ne prononce "Gewurz", ça, c'est le signe avec lequel Zind signe ses Windsbuhl de la pointe du terroir. C'est sûrement trop tôt, certes mais ce sera énorme dans 15-20 ans. La bouche confirme, tout est là, avec une pointe d'amertume qui me déroute un peu en finale. Très Bien, aujourd'hui, Grand demain.

Klein Constancia - Vin de Constance - 1995

J'ai du mal... pas que le vin est mal fichu, mais trop de sucre pour moi. Rien que la couleur me terrorise. Je passe, mais cela ne veut pas dire que je critique. (Mais où sont passées les Gazelles ?)

Château Suduiraut – Sauternes - 1983

La robe est très évoluée, vieil or comme on dit dans les clubs aux fauteuils de cuir. Le nez est assez intense fait de miel, de cire, et le champignon est incontournable.
La bouche a encore de la fraicheur, intéressant pour un 83, et on retrouve aussi les grands aromes classiques, orange, botrytis... La densité de sucre est encore au zénith, et c'est là que le bas blesse un peu, ca déséquilibre vers le côté sucre/alcool.
La finale est longue, assez structurée mais le sucre persiste, un peu trop pour hurler au génie. Très Bien

Et puis l'Ogue, après les rappels

Voili, voilà, voilou... Finalement, j'ose l'avouer, plus d'heures pour faire ce CR que pour boire les vins... c'est dingue, mais quand on aime, on compte pas.
Je donne pas rendez-vous dans dix ans, parce que ce serait un crime. Au pire à l'année prochaine, mais ce sera avant. Demain, peut-être ?

Au fait, et encore une fois... Brunette et Oliv, MERCIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII !!!!!!

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Commentaires
E
Effectivement, régulièrement lu chez Perrin, Mauss et sur DC. J'avais découvert son (leur) site il y a quelques semaines, mais n'étais pas remonté à cet article sur la minéralité. <br /> Après lecture je confirme, même si je n'avais pas autant formalisé mon (res)sentiment, l'usage abusif du terme me sort par les trous de nez avec une force qui, elle non plus, n'a rien de minéral :)
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P
Eric,<br /> <br /> A mon avis, tu le connais. C'est Nicolas Herbin, dit le Châ. Il officie maintenant surtout sur http://www.vin-terre-net.com/<br /> Va lire l'article sur la minéralité ('scuse Nico) et tu comprendras le clin d'oeil.
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E
Je ne connais pas ce nico, mais je sens qu'on est fait pour s'entendre :)<br /> <br /> Très sympa ce compte-rendu, sinon !<br /> 13 vins "très bien" ou mieux, ça fait un score difficile à battre, même si vous n'aviez pas mégoté sur les pedigrees ...
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