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9 septembre 2010

Zind-Humbrecht 2008 - Horizontale "multiple" de 10 cuvées

Domaine Zind-Humbrecht Horizontale "Multiple" de 2008
sur 10 cuvées

1. Préambule

On se pose régulièrement la question de comment évoluent nos vins en cave et à part quelques coups de sonde à l’occasion de telle ou telle dégustation, on est trop souvent dépourvu de pouvoir donner une appréciation régulière sur tel ou tel crus. Seule une bonne expérience de tel ou tel cru permet de pallier tant bien que mal à cette problématique. Autrement, il y a lieu de se tourner vers sur la littérature, les forums afin de trouver une réponse à nos questions, mais pas toujours avec succès.
Pourtant, le schéma de vieillissement semble assez simple à définir dans le sens où chaque vin suit une courbe de vieillissement souvent reproductible incluant une montée vers une certaine forme d’apogée, un plateau plus ou moins grand à ce sommet et ensuite une courbe descendante cette fois. Ce qui semble déterminer la qualité d’un grand cru, c’est qu’en dehors des facteurs spécifiques d’influence telles les conditions météorologiques du millésime, la phase plateau est souvent largement étendue sur plusieurs années, de même, la pente de la courbe descendante est nettement plus faible en valeur absolue que pour un vin à consommer rapidement. Ce concept qui ne vous est certainement pas étranger a été, il y a quelques années, splendidement illustré par le livre de Jancis Robinson, « Le temps d’un vin » dont le seul défaut actuel est de ne plus avoir été réédité avec des millésimes récents et cela depuis 1990.

Suite à une suggestion de John Villmer, gérant du Vin Passion à Bruxelles, notre club de dégustation « Les Vieilles Copines » s’est donc proposé de tenter l’expérience sur 10 vins du domaine Zind-Humbrecht sur le splendide millésime de garde 2008 en imaginant de nous retrouver chaque année ou du moins à intervalles réguliers pour redéguster un des huit flacons de chaque crus achetés, le mode de conservation des vins et les dégustateurs devant idéalement rester constants.
Si les premières dégustations nous donneront une information qualitative sur les vins jeunes, nous pensons qu’à terme l’information peut être intéressante à utiliser par rapport à d’autres millésimes de la même qualité, si l’on tient compte du cépage, des sols, des conditions météorologiques et des autres données qu’Olivier Humbrecht nous propose chaque année. Ce sont ces données qui sont reprises ci-dessous en tête de chaque commentaire par type de vin dégusté.

Les vins qui seront ainsi dégustés, dans l’ordre, sont :

1. Riesling Clos Häuserer 2008
2. Riesling Grand Cru Rangen de Thann “Clos Saint-Urbain” 2008
3. Riesling Clos Windsbuhl 2008
4. Riesling Grand Cru Brand 2008
5. Muscat Grand Cru Goldert 2008
6. Pinot Gris Clos Windsbuhl 2008
7. Pinot Gris Grand Cru Rangen de Thann “Clos Saint-Urbain” 2008
8. Gewürztraminer Grand Cru Hengst 2008
9. Gewürztraminer Clos Windsbuhl 2008
10. Gewürztraminer Grand Cru Rangen de Thann “Clos Saint-Urbain” 2008
 

Nous avons choisi cet ordre de dégustation car c’est ainsi qu’Olivier Humbrecht l’ a proposé à ses distributeurs lors de dégustations au domaine.

2. Le millésime 2008 au domaine Zind-Humbrecht

Jusqu’à avril et après un millésime 2007 où les vignes n’ont pas été stressées, la situation est classique, tant au niveau de l’évolution que du climat. Le printemps, particulièrement chaud suivi d’un refroidissement net à la mi-juin étale la floraison. Une nouvelle période chaude et sèche succède jusqu’au début août où le temps s’humidifie et surtout refroidit nettement, ce qui eut pour effet de conserver des acidités élevées tout en reculant la maturité des raisins. La combinaison de ces caractéristiques à un superbe début d’automne, particulièrement pendant les vendanges a produit un millésime de très grande garde, marqué le plus souvent par des acidités impressionnantes et très tartriques (principalement sur les vignes en bio et biodynamie), elles-mêmes parfaitement contrebalancées par des sucres résiduels très présents accompagnant de grandes concentrations de matière.

3. Les notes de dégustation

3.1  Première dégustation : 08/09/2010

Les bouteilles ont été servies aux environs de 8°C, sans carafage. Douze personnes du Club "Les Vieilles Copines" du Vin Passion à Bruxelles ont constitué le groupe de dégustation.

Le tableau ci-dessous donne les notes par dégustateur, la moyenne  l'écart moyen et le classement pour chacun des vins dégustés.

4. Commentaires de dégustation

4.1. Riesling Clos Häuserer 2008

Mise en bouteille:2/2010, Alcool acquis : 12.8°; Sucres résiduels: 7.3 g/l ; 5.8 g/l H2SO4, pH: 3.1, Rendement: 54 hl/ha ; Optimum de dégustation: 2013-2028+ ; Vignoble planté en 1973. 100% Riesling ; Surface : 1.2 ha ; Terroir : Marnes calcaires de l’oligocène. Coluvium de pente. Exposé est, très faible pente. Indice 1.

4.1.1. dégustation du 08/09/2010

La robe est jaune-doré, légèrement vert. Le nez est puissant, frais avec beaucoup de fruits, agrumes, fruits blancs (pêches des vignes), le tout avec une complexité assez moyenne, ce qui semble en décalage avec les notes d’Olivier Humbrecht qui, à la mise, conférait à ce vin des notes bien plus minérales (pierres mouillées) et moins de puissance. La bouche, après une attaque très tendue se relâche un peu, gardant un côté citrique un peu monolithique avec de fortes notes d’écorce de citron et d’orange.
La finale est assez longue, tendue, à nouveau sur le citrique mais les notes pierreuses y deviennent plus perceptibles. Finalement, une petite sensation de fermeture domine le groupe que ce vin divise pas mal.
(Note personnelle : 14,5/20 – Note moyenne du groupe : 15/20 +/- 1,5)
 

4.2. Riesling Grand Cru Rangen de Thann “Clos Saint-Urbain 2008

Mise en bt: 2/2010; Alcool acquis : 13°; Sucres résiduels: 4 g/l ; 4.2 g/l H2SO4, pH: 3.2; Rendement: 30 hl/ha ; Optimum dégustation: 2015-2033+; Age moyen des vignes : 46 ans ; Surface : 2.1 ha ; Terroir : Volcanique (tufs & grauwackes), exposé sud, très forte pente. ; Indice 1.

4.2.1. dégustation du 08/09/2010

La robe est jaune-vert brillant. Le nez est ici moins intense que pour le Clos Häuserer, du moins au service, puis s’ouvre et se referme sur des notes très prenantes de pierre à fusil qui écrasent tout sur leur passage. La bouche, bien que d’attaque toujours aussi tendue et légèrement perlante, propose plus d’équilibre avec un caractère sec, salin, pierreux mais aussi avec des notes citriques. C’est nettement plus complexe.
La finale est très longue sur les notes pierreuses et la caractère sec et salin du milieu de bouche se conserve infiniment avec l’apparition de quelques épices en toute fin de bouche. Si ce vin paraît austère à beaucoup, on devine son formidable potentiel de vieillissement qui devrait en faire une star dans quelques années !
(Note personnelle : 17/20 – Note moyenne du groupe : 16,3/20 +/- 1,2)

4.3. Riesling Clos Windsbuhl 2008

Mise en bouteille: 2/2010; Alcool acquis : 12.7°; Sucre résiduel: 9 g/l ; .5.2 g/l H2SO4, pH: 3.0; Rendement : 45hl/ha ; Optimum de dégustation: 2014-2030+; Age moyen des vignes : 34 ans ; Surface : 0.9 ha ; Terroir : Calcaire Muschelkalk exposé sud, sud-est. Indice 1

4.3.1. dégustation du 08/09/2010

La robe est vert-jaune très claire. Le nez de prime abord assez fermé s’ouvre à l’aération sur une superbe complexité d’arômes  où l’on retrouve du minéral (assez dominant), des fruits jaunes et blancs et quelques belles notes florales. La bouche, d’abord marquée par une attaque vive à l’acidité perlante, propose ensuite un superbe équilibre entre droiture et rondeur où minéralité, fruit et gras se disputent joyeusement la part belle, le tout avec une très grosse impression de matière. La finale est d’une longueur impressionnante entre fruit et pierre et ce vin aurait atteint chez moi la cote maximale absolue si les sucres ne venaient pas un peu faire parler d’eux en toute fin de bouche. Cela n’en reste pas moins un tout grand vin, assurément de grande garde. (Note personnelle : 18/20 – Note moyenne du groupe : 17,5/20 +/- 1,1) 

4.4. Riesling Grand Cru Brand 2008 

Mise: 2/2010 ; Alcool acquis : 13.7°; Sucres résiduels : 10 g/l ; 4.8 g/l H2SO4, pH: 3.1; Rendement : 32hl/ha ; Optimum dégustation: 2015-2032+ ; Age moyen des vignes : 58 ans ; Surface : 0.7 ha, Terroir: granite biotite exposé sud, sud-est. Forte pente. Indice 1.

4.4.1. dégustation du 08/09/2010

La robe est jaune-or brillant. Le nez est modérément intense et offre très vite de la complexité à la fois dans les gammes fruitées (agrumes), florales et minérales. Une petite pointe doucereuse fait penser à la présence de sucres. L’attaque de bouche est moins tranchante que pour les trois autres rieslings et assez vite, on a une belle impression d’équilibre entre l’acidité, le fruit, le gras et… la rondeur ; toutefois, toutes ces composantes pariassent encore peu intégrées entre elles. En plus de cette impression de dissociation en milieu de bouche, le sucre s’installe un peu trop au pouvoir et si la finale reste longue, cela l’alourdit un peu, une pointe d’amertume venant aussi un peu jouer les trouble-fête. Il n’en reste pas moins que ce vin montre beaucoup de potentiel, rien que par les éléments prometteurs de sa structure. (Note personnelle : 15,5/20 – Note moyenne du groupe : 15,6/20 +/- 1,2) 

4.5. Muscat Grand Cru Goldert 2008 

Mise en bouteille : 2/2010; Alcool acquis : 13.7° ; SR: 2.7 g/l ; 4.7 g/l H2SO4, pH: 3.3; Rendement : 39 hl/ha ; Optimum de dégustation: 2012-2023+ ; Age moyen des vignes : 21 ans ; Surface : 0.36 ha, Terroir : calcaire oolithique exposé est, 90 % Muscat d’Alsace, 10 % Ottonel. Indice 1

4.5.1. dégustation du 08/09/2010

La robe est jaune-vert avec des reflets dorés. Le nez est fermé au service et il faut pas mal d’aération pour faire ressortir à la fois les arômes du cépage, mais des notes très minérales, de la truffe, des fruits blancs, du floral (rose fanée) qui complexifie bien ce nez. L’attaque est finement tendue et le caractère minéral, sec domine en milieu de bouche. La finale est très longue, toujours avec cette impression de sec avec une belle amertume qui fait de ce muscat, un vin sérieux et passionnant à découvrir. Du vrai terroir ! (Note personnelle : 16/20 – Note moyenne du groupe : 14,9/20 +/- 1,0)

4.6. Pinot Gris Clos Windsbuhl 2008

Mise en bouteille : 9/2009 ; Alcool acquis : 13.3° ; Sucres résiduels: 37 g/l ; 4.5 g/l H2SO4, pH: 3.5, Rendement : 35 hl/ha ; Optimum de dégustation: 2014-2033+ ; Age moyen des vignes : 31 ans ; Surface : 2.2 ha ; Terroir : Calcaire muschelkalk exposé sud ; sud-est, Indice 4.

4.6.1. dégustation du 08/09/2010

La robe est jaune vert très clair et le nez est à nouveau assez fermé. A l’aération, des notes grillées et des fruits exotiques se font doucement ressentir, sans grande complexité. Par rapport aux premiers vins dégustés, l’attaque est ici beaucoup plus tendre et si l’acidité, un peu perlante, est bien présente, elle a du mal à tendre les fruits, tellement la sucrosité est ici trainante, rendant le vin finalement peu précis à ce stade, surtout que l’impression de dissociation est très nette. La finale corrige un peu cette impression mitigée avec de belles notes de caramel salé et un fruit prometteur. A revoir, évidemment. A noter (voir le tableau) que les avis ici différent pas mal, certains étant moins sensibles à la sucrosité non intégrée que moi. (Note personnelle : 14,5/20 – Note moyenne du groupe : 16/20 +/- 1,1) 

4.7. Pinot Gris Grand Cru Rangen de Thann “Clos Saint-Urbain” 2008

Mise en bouteille 2/2010 ; Alcool acquis : 12.55° ; Sucres résiduels: 46 g/l ; 5.7 g/l H2SO4, pH: 3.0; Rendement: 21 hl/ha ; Optimum de dégustation: 2016-2035+ ; Age moyen des vignes : 39 ans ; Surface : 2.9 ha ; Terroir : Volcanique (tufs & grauwackes), exposé sud, très forte pente. Indice 5.

4.7.1. dégustation du 08/09/2010

La robe est jaune, profonde avec de beaux reflets dorés. Le nez est une petite bombe à la fois en termes d’intensité que de richesse d’arômes. Tout semble être de la revue : minéral (très silex), fruit jaune frais, floral et terriblement frais. La bouche est à la hauteur du nez. Si une légère impression de dissociation demeure, le sentiment d’équilibre est impressionnant avec une superbe acidité portante, des fruits jaunes au croquant superbe, le tout vraiment sur le registre de la pureté cristalline… envolés les sucres trainants du vin précédent !

La finale est « déjà » somptueuse, longue, saline et tout le monde s’accorde à qualifier la buvabilité de ce vin époustouflante malgré ses 46 grammes de sucre embarqués ! Génialissime ! (Note personnelle : 19/20 – Note moyenne du groupe : 18,6/20 +/- 0,6) 

4.8. Gewürztraminer Grand Cru Hengst 2008

Mise en bouteille : 9/2009; Alcool acquis : 14.2° alc ; Sucres résiduels : 47 g/l ; 4.1 g/l H2SO4, pH: 3.6; Rendement : 28 hl/ha ; Optimum de dégustation: 2013-2033+ ; Age moyen des vignes : 57 ans ; Surface : 1.42 ha ; Terroir : Marnes calcaires de l’oligocène, exposé sud sud-est, pente moyenne à forte. Indice 4.

4.8.1. dégustation du 08/09/2010

La robe est nettement sur le registre du doré encore légèrement pâle. Le nez est assez intense et très vite les notes citriques et les arômes variétaux font le ménage avec une impression, déjà, de manque de fraicheur. La bouche est tout sauf précise, à ce stade, les sucres trop présents, la dissociation évidente des composants ne faisant rien pour sauver ce soldat « Hengst ». La fin de bouche est au diapason, avec l’amertume qui vient en plus s’en mêler. Heureusement que l’on perçoit de la concentration et que la confiance dans l’art du maître nous fait garder confiance dans l’avenir de ce vin, cela modère la note. Autre facteur à tenir compte, difficile de passer aussi derrière le sublime Pinot Gris Rangen… l’effet de séquence est plus que probable. (Note personnelle : 13,5/20 – Note moyenne du groupe : 14,5/20 +/- 1,1)

4.9. Gewürztraminer Clos Windsbuhl 2008

Mise en bouteille: 9/2009; Alcool acquis : 12.8° alc ; Sucres résiduels: 56 g/l ; 3.4 g/l H2SO4, pH: 3.7; Rendement : 35hl/ha ; Optimum de dégustation: 2015-2033+ ; Age moyen des vignes : 38 ans ; Surface : 0.9 ha ; Terroir : Calcaire Muschelkalk exposé sud, sud-est ; Indice 4.

4.9.1. dégustation du 08/09/2010

La robe est dorée claire. Le nez est légèrement ouvert avec pas mal de complexité offrant de la fraicheur, de fines notes fruitées, du floral… mais aussi une petite perception de rondeur. La bouche est nettement plus tendue que pour le Hengst, plus précise aussi mais la sucrosité semble à nouveau partiellement intégrée, ce qui perturbe alors que les autres composantes de ce fin sont nettement plus sur la finesse. La finale confirme cette impression de finesse attaquée sur les flancs par un sucre pas très sapide. A revoir, comme pour le vin précédent. (Note personnelle : 14,5/20 – Note moyenne du groupe : 15,3/20 +/- 1,3)  

4.10. Gewürztraminer Grand Cru Rangen de Thann “Clos Saint-Urbain” 2008 

Mise en bouteille : 9/2009; Alcool acquis : 12°; Sucre résiduel: 64 g/l ; 6.1 g/l H2SO4, pH: 3.5; Rendement: 27 hl/ha ; Optimum de dégustation: 2016-2033+ ; Age moyen des vignes : 45 ans ; Surface : 0.5 ha ; Terroir : Volcanique (tufs & grauwackes), exposé sud, très forte pente. Indice 4.

4.10.1. dégustation du 08/09/2010

La robe est d’un or resplendissant. Au nez, après une impression fugace d’ammoniaque à peine perceptible 1 à 2 secondes, le minéral se développe tout en finesse, réduisant à néant les notes fruitées variétales éventuelles et rappelant furieusement l’impression donnée par le riesling du même terroir. L’attaque de bouche est marquée par une acidité très vive qui vient porter la salinité et les notes minérales tout au long de trajet buccal et bien après, écrasant les sucres résiduels au rang d’insectes microscopiques sous un bulldozer qui a décidé de jouer en délicatesse (vous me suivez ?). Bref, c’est excellent et on est heureux que ce vin vienne, à ce stade, bien entendu, sauver la maison gewürztraminer. (Note personnelle : 17,5/20 – Note moyenne du groupe : 16,7/20 +/- 1,0)

5. Conclusions

5.1. dégustation du 08/09/2010

Pour les besoins de cette sorte d’étude que nous entreprenons en ce mois de septembre 2010, une dégustation était nécessaire. Il est certain que l’on est fort tôt pour donner un avis très objectif au vu de la moitié des vins goûtés où les sucres résiduels ne sont pas encore intégrés, principalement sur les pinots et les gewürztraminers.
Mais certains enseignements peuvent malgré tout être tirés. Quand les sucres sont maîtrisés, comme sur la majorité des rieslings et le muscat, l’impression de pureté et de lien au terroir par la minéralité domine.
La concentration des vins est souvent impressionnante et il est heureux que l’acidité soit aussi importante. Les Rangen sont déjà flamboyants de précision et de pureté et on y retrouve beaucoup de buvabilité alors que ce n’est pas forcément le cas pour les autres crus dégustés, et cela est assez discordant par rapport aux 2007 qui étaient, eux, globalement très buvables dans leur prime jeunesse.
Vivement la prochaine dégustation, dans un an, pour remettre tout cela en question…. Et un énorme merci à John pour avoir imaginé tout ce concept de dégustation, merci aussi aux « Copines » pour l’ambiance… toutefois un peu plus dans le recueillement que d’habitude.

TO BE FOLLOWED....

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Commentaires
H
Sans doute, pour affiner (sous réserve qu'on cherche à prédire l'évolution), mais le but c'est surtout de voir dans quelle mesure on est arrivé à se projeter dans le futur du vin.
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P
Faudra quand même deux ou trois coups pour affirmer la projection, non ?
Répondre
H
Ce qui pourrait être intéressant après la dégustation serait de tenter une projection. Comment, selon vous, les différents vins auront évolué dans mettons, 5 ou 10 ans...?<br /> <br /> L'exercice est purement spéculatif, mais je pense qu'il serait amusant de noter ça quelque part, de l'oublier et de comparer lors de la prochaine dégustation.<br /> <br /> En tout cas, j'adore le concept.
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